Le prix des logements au m2 tant à la vente qu'à la location, varie dans le monde selon la côte immobilière du pays ou de la ville. Tokyo, la capitale japonaise demeure la ville la plus chère du monde pour louer un appartement, bien que les loyers aient baissé en 2011 en raison du tremblement de terre et du tsunami qui ont frappé le pays précipitant le départ de bon nombre d'habitants. L'espace y est rare, donc cher. Londres arrive à la deuxième place du classement mondial, la belle Européenne affiche des prix exorbitants, malgré la jeunesse de sa population qui se bouscule dans les agences immobilières, mais surtout dans les bons plans de la capitale pour trouver à se loger sans se ruiner.

Moscou possède un marché immobilier colossal, mais dont les prix n'ont rien à voir avec le revenu local de référence, habiter les belles avenues et les immeubles cossus reste un privilège qui n'est pas offert à Mr Tout le Monde. À Caracas, au Venezuela, les expatriés étrangers vivent dans des quartiers très privés, dans des appartements ou plus rares des villas, dont les prestations notamment de haute sécurité sont facturées à un prix prohibitif. À Hong Kong, c'est la course au logement, et la colocation est parfois obligatoire pour arriver à se payer un logement décent. Pour les ménages, cette pénurie d'espace se traduit par des appartements de petite taille : 44 mètres carrés en moyenne. Sans parler de New York où le m2 s'arrache à prix d'or. Centre financier et vitrine culturelle des États-Unis, la ville attire une population internationale souvent très aisée. En Europe, Rome et Milan suivent de très près Paris, mais Budapest est la capitale européenne la plus abordable.

En Australie, Sydney est la ville la plus coûteuse. Pas étonnant alors que l'immobilier soit l'un des secteurs d'activité les plus dynamiques de la ville.

Partout les capitales s'étendent, devant la croissance démographique, et essaient de proposer des logements plus ou moins adaptés aux régions, aux climats, et aux revenus moyens. Les plans d'occupations des sols sont exploités à l'extrême, la rentabilité est souvent le fer de lance des promoteurs et des politiques . Certains pays, comme en Europe, sont plus à l'écoute des problèmes de logements et de nombreuses initiatives permettent à chacun de trouver une habitation décente, même les plus démunis . A contrario les grandes mégapoles asiatiques fonctionnent en termes de rendement et l'équilibre et le mode de vie locatif de certaines catégories de la population sont assez aberrants. Les gouvernements se doivent de s'impliquer et de prendre le logement comme cause nationale, car tout citoyen du monde a droit à un toit et une adresse.