La région Ile de France s’étend de Paris jusqu’aux départements de Seine et Marne, des Yvelines, de l’Essonne, des Hauts de Seine, de la Seine Saint-Denis, du Val de Marne et du Val d’Oise. Les prix pratiqués augmentent au plus près de Paris, la capitale. Le parc immobilier de l’Ile-de-France s’élève à plus de 4 millions de logements. Il représente ainsi un sixième du parc national. Plus de neuf logements sur dix sont des résidences principales. L’habitat individuel représente un peu plus du quart du parc immobilier en Ile-de-France, contre 57 % en France, conséquence de la forte urbanisation de la région francilienne. Le parc locatif social compte plus d’un million de logements. Paris représente près de 20 % du parc francilien. Depuis 2000 les prix de l’immobilier ont augmenté à Paris de… 186 %. La plupart des Parisiens ne sont pas en mesure d’acheter et les loyers sont exorbitants. Les appartements à Paris sont le plus souvent assez petits et il s’agit de constructions anciennes dont la plupart ont dû être rénovées.

Les différences de prix tant à la vente qu’à la location sont notables dans Paris intra-muros en fonction des arrondissements.

Le 15e est le plus cher. Le 5e est un quartier très recherché par les étudiants. À Paris, ils pratiquent beaucoup la colocation pour réduire les frais de logements. Dans le 14e, les prix s’alignent vers le Boulevard Raspail. Le quartier de la Gare Montparnasse qui dessert sur l’extérieur la plupart des grandes villes de France est très apprécié et recherché. Tous les quartiers pratiquent plus ou moins les mêmes coefficients. Le 13e et le 18e sont un peu moins chers, mais à chaque fois tout dépend de l’environnement immédiat. En dehors de Paris, le prix moyen des banlieues diminue au fur et à mesure que l’on s’éloigne du centre de la capitale. L’acquisition à la propriété reste très précaire pour les ménages dans toute la région parisienne. Vivre en île de France se mérite et a un coût même s’il est possible de dénicher des logements agréables et bien négociés.